mercredi 12 mars 2014

De la difficulté du Lâcher-Prise...

... quand on aimerait juste passer une petite soirée avec son amoureux mais... que la Croquette joue les prolongations, que l'homme est malade, surtout très fatigué de tout et que soi-même, on n'est pas au mieux de sa forme par manque de sommeil entre autre chose.

Qu'il est dur alors de se retrouver dans la même pièce, si proches et pourtant si éloignés. Un beau cliché, n'est-ce pas? C'est une triste soirée cependant.

Avoir son fils qui sent que quelque chose change pour ne pas dire cloche, qui nous regarde intensément pour comprendre, qui se réveille plusieurs fois par nuit, semble-t-il pour nous rassurer... nous. .. alors que c'est nous qui devons le rassurer!!
Et, lui dire que tout va bien car nous l'aimons et c'est l'essentiel. Qu'il est beau et brillant, qu'il n'a qu'à se soucier de jouer, de découvrir et de faire des câlins. Qu'il est aimé, oui, et qu'il doit lui-aussi lâcher-prise pour vivre sa vie de bébé.

Lutter pour ne pas culpabiliser, respirer profondément et prendre les choses telles qu'elles sont car on n'a pas d'impact sur la plupart.

Espérer que son fils dort, profondément, calmement, sereinement.

Triste soirée.

jeudi 6 février 2014

Celui qui testait ma patience

Le plus souvent, on ressent de l'amour, de la bonté, de la tendresse pour ce petit être qui se love sur notre poitrine, qui s'endort paisible au creux de nos bras...
Mais il y a parfois des moments où... il serait dangereux d'avoir une fenêtre ouverte (n'est-ce pas Eve?), un mur bien trop proche, un carrelage attirant... (non non je vous rassure, je ne brutalise pas mon bébé!)... car il existe des moments où l'amour est vite dépassé par l'agacement.

Exemple typique des derniers soirs, à cause des si souvent intitulées "Les-putains-de-dents-ta-mère" qui empêchent Croquette de dormir profondément. Alors on le câline, on le berce, on le met au sein... et là, il pince le sein, se redresse au moindre bruit, s'énerve sur le t-shirt qui lui cache le dit-bout de sein, griffe le visage, laboure la poitrine (j'ai un peu de misère à bien lui couper les griff...pardon, les ongles), fout ses doigts dans le nez, tire sur les lèvres, agrippe les lunettes, tire les cheveux (pourtant attachés), se cogne sur les os et t'en veut en plus!
Et pourtant, pourtant... tu te dis "pauvre tit bout, il doit avoir mal!"... oui mais toi aussi en fait, m'enfin!

Autre exemple sensationnel et Ô combien vérifié chaque jour puisque je "travaille" de la maison: garder son ordinateur valide et compétent face à BébéDestructor!
Et oui! On apprend vite qu'on n'aura jamais les bras assez longs pour garder à bonne distance et sans l'énerver le dit-ordi: BébéDestructor même dos à moi, s'empare de mon bras (ça a une pu.... de force ces petites bêtes-là!), puis de mes doigts qu'il suce goulûment avant de se reporter sur l'autre main qui s'agite sur le clavier, fait culbuto, se laisse délibérément tomber sur le côté, histoire d'attraper les doigts papillonnants, se projette littéralement en avant pour s'effondrer sur les touches, presque ravi d'avoir atteint les bulles de l'écran de veille, avant de râler parce l'asticot ne peut se mouvoir seul mais qui déclenche, en se débattant, la visite Windows, réduit toutes les fenêtres ouvertes et lance une mise à jour de je-ne-sais-quel logiciel pas nécessaire.

Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! Penser sauvegarde et tisane de verveine / thym pour la sérénité!

Mais on l'aime pareil, hein?


mardi 21 janvier 2014

Nouveau dictionnaire

On en parle du jour où ton bébé réécrit le dico?

Ranger: mouvement perpétuel de la mère

Changer une couche: entraînement aux commandos ou sport à risque au choix selon le contenu de la couche

Nuit: grappe de siestes pour bébé, moment où LeChat joue avec les jouets (bruyants) de TiCaillou et où maman espère et se mettrait presque à prier

Bain: moment de douceur avec un œil sur le mini et LeChat pour éviter la noyade de l'un et les griffes de l'autre qui glisse

...à suivre

mercredi 15 janvier 2014

Une bulle de douceur


Il faut apprendre à vivre au présent avec un bébé, il n'est ni dans le passé ni dans l'avenir même si on s'obstine à l'y placer par des photos, des souvenirs, des expectatives, des souhaits.



Ce petit bout d'homme qui dort dans une position biscornue (tête et bras sur mon ventre, fesses en l'air et pieds repliés) ne vit qu'au présent, à la seconde-même. J'ignore où il passe ses rêves, ce qui se déroule sous ses paupières closes à l'instant, ce qui passe dans sa petite tête toute ronde, toute douce quand il me regarde, quand il rit, quand il a l'air ailleurs.
Mais je m'efforce de vivre tout cela au même rythme que lui, d'être dans ce présent, dans ce "maintenant" sans me projeter plus loin, pour profiter de tout son être, de tout ce réel qui ne demande pas à exister autrement pour être accompli et satisfaisant.


C'est un apprentissage d'être maman (je ne peux qu'imaginer de loin ce que c'est d'être papa), c'est se confronter à des questions qu'on n'avait pas anticipées et surtout se confronter à soi. C'est s'obliger à grandir, on ne peut plus vivre dans le déni, il faut avancer, il faut faire place nette. Je crois que je peux me faire à de nouveaux rythmes, perdre un peu de ma liberté (on y reviendra), changer de vie, me mettre au niveau de mon fils mais j'ai encore beaucoup de difficultés à devenir adulte, à assumer ce qui fait une vie de grand, surtout la paperasse. Je crois qu'avant d'avoir un enfant, il faut être capable de s'assumer pleinement du point de vue sociale (pour le reste on a toute la vie!). Mais au pied du mur, on n'a plus le choix hein?

Bref, j'ai encore tout ce chemin à parcourir, mais ce petit être qui me regarde à son réveil, qui cligne des yeux pour réintégrer la réalité de sa journée, qui me sourit parce je lui parle, qui observe mes lèvres bouger, qui essaye d'attraper tout ce qui est dans mes mains, qui se colle à moi pour se reposer un peu avant une autre chasse à la chaussette pendue au bout de son pied... Bref, ce petit être me donne la force de me battre contre moi, contre mes mauvaises habitudes de laisser tomber, de ne pas prendre mes responsabilités. Heureusement, on est bien entourés aussi pour être aidés et on est deux à unir nos forces.

Cependant, je resterais bien dans cette bulle de douceur que me dessine mon fils avec son petit corps, je resterais bien dans son regard, je garderais bien ce sourire qu'il provoque à la seule vue de sa petite bouille interrogative ou hilare... Allez, encore quelques minutes dans cette bulle et je reviens dans la réalité des adultes...

lundi 13 janvier 2014

Chacun son rythme?

Quand on devient maman (qu'on apprend à être une maman devrais-je dire), on ne peut s'empêcher de comparer avec les autres mamans, les autres bouts de choux. On doit lutter contre mais il y a (beaucoup) de jours de doutes.

Croquette est "en avance" sur le poids et la taille depuis sa naissance (comme beaucoup de bébé allaité au sein en somme), il a toujours été tonique et tenu sa tête (ne me mettez pas de bébé naissance dans les bras, je ne serai que faire de sa tête!), il est devenu "interactif" tôt par rapport à d'autres souvenirs de maman... bref aucune raison de s'inquiéter et ça flatte plutôt la fierté maternelle, hein?
Et puis là, tu croises tes consœurs d'accouchement qui te disent que leurs enfants font leur nuit, gardent la sucette (autre débat), mangent à des heures régulières, se retournent...

Ah bah merde! Pas moi! Enfin pas le mien (lapsus révélateur?)
Et voilà les doutes qui reprennent! Mais foutez-moi la paix, bordel!
Pourquoi c'est si dur de se dire: c'est ça qui est ça (en bon québécois dans le texte)? Tant mieux pour les autres mais pour Croquette, pour moi, pour son père, c'est différent, c'est tout?
On nous balance tellement de vérités évidentes, de lois à suivre, de calendriers à respecter... le conflit des génération n'aide pas, les avis des collègues, les conseils des amies, les sous-entendus des parents...

Croquette n'est absolument pas tenté de se retourner, je ne l'ai jamais vu faire la moindre tentative. Sur le dos ou sur le ventre, c'est du pareil au même. Il va chouiner s'il veut être autrement mais ne va jamais essayer de faire le moindre mouvement pour changer sa position. Par contre, son truc c'est les abdos! Allongé, semi-allongé, la première chose qu'il fera, c'est serrer ses petits poings, tendre ses jambes et hop, on se fait violence pour se redresser, s'asseoir. Il y parvient de mieux en mieux. Il travaille à présent le rétablissement, histoire que l'élan ne l'envoie pas dans le décor, dans les coussins ou sur le bord du canapé (et oui, 1/4 de seconde suffit, je sais!).
La poussette? Les balades sont devenues paisibles quand j'ai compris qu'il voulait rester assis: pas en position redresser, le dos au fond bien au chaud, non! Assis, les mains(sans les gants, c'est tannant les gants, on sent rien!) bien accrochées aux manches de la poussette et en plus, si on peut se pencher pour voir les ombres et derrière, c'est encore mieux (jusqu'à s'endormir la tête dans le couvre poussette... ah la souplesse des petits!).

Et ces choses-là se voient au jour le jour, instinctivement, je ne l'empêche pas de faire ces mouvements, ces tentatives quand on est tous les deux. Alors pourquoi quand on est plus de deux, les questionnements m'assaillent? Est-ce normal? Est-ce bon pour lui? Est-ce recommandé? Les autres font-ils cela?
AaaaaaaAAaaaAaaaaaaaaaaahhhhh!!

Tu pense que c'est normal jusqu'à en causer avec d'autres mamans et là tu doutes! Et là t'aimes pas!! Toujours la trouille de faire mal et de s'en mordre les doigts dans quelques années!
,
Oui oui je sais, comme dit I am une maman: "Je t'emmerde!".
C'est comme ça chez nous et voilà! Me reste à me convaincre et à tenir mordicus ma position.... Hein?

Vous en pensez quoi?

Profiter du moment présent

Une merveilleuse amie me répète de profiter du moment présent, de chaque seconde de la vie car celle-ci passe trop vite. Arrêtons de nous projeter dans l'avenir et prenons ce que nous avons maintenant.

À l'instant même, je suis encore en pyjama à 10h15, un lundi matin. L'ordinateur sur les genoux, les bras tendus, presque ankylosés car Croquette s'est endormi après moultes galipettes sur mon ventre.
Je sens sa tête lourde au creux de mon cou, ses petits bras abandonnés autour de ma poitrine, en petit crapaud. Quel bien-être de ressentir son poids sur mon corps, sa chaleur, entendre sa respiration, ses petits ronflements. C'est bon de le sentir lâcher-prise et d'être bien contre moi.

Le reste n'a plus d'importance alors... n'est-ce pas?

jeudi 9 janvier 2014

Récolte de rires

Tu sais pourquoi il faut éteindre les jouets qui font du bruit?
Parce que quand Ticaillou s'est endormi et que LeChat grimpe dessus tu crois mourir! (Rire jaune)

Dans le bain, tu files la brosse à dents au fiston...et il se brosse un coup les dents, un coup le zizi...et tu ris sous cape en regardant ailleurs...

Bonne nuit